C’est une
nuit qui pleure comme un chagrin.
Les pas,
Dans la rue,
Tintent sur
les pavés dorés
Qu’une
bruine ocre et venue couvrir,
Comme une
écharpe les épaules d’un enfant.
J’espère le
silence,
J’entends
un chant murmuré d’une haleine tiède.
La nuit est
venue tard,
Engourdie de
la mélancolie implacable du jour.
Les
réverbères,
Sous leurs
chapeaux épais,
Dansent un
pas de deux,
En rond,
Dans le
halo discret d’une ampoule fragile.
L’instant a
la magie des vielles cartes postale,
La seule
magie qui donne l’envie de patience.
Patience, patience... C'est bientôt la délivrance! Bises alpines... de loin et belle semaine malgré tout. La nuit viendra de plus en plus tard et l'été arrivera bientôt.
RépondreSupprimerLa patience s'élime au fil du temps qui passe.
SupprimerC'est une patience hésitante,
tant le danger guette notre sortie,
de l'autre côté de la porte.
La patience des Nuits
RépondreSupprimerL'attente des aurores
Des mots joliment accordés...
SupprimerUn beau résumé de ce temps qui passe.
J'aime.
J'entends le bruit de vos pas sur le pavé luisant...
RépondreSupprimerEt je sens la bruine faire une mantille de gouttelettes sur mon visage...
Magnifique évocation, Etienne
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tu entends tout, même de loin.
SupprimerOu aurions nous laissé des traces de nos pas sur le même pavé?
Bises en bruine.
L'instant présent à savourer car il ne dure pas, mais il revient pourtant à chaque instant ! :-)
RépondreSupprimerBelle soirée, Letienne.
Et le temps passe, tourne et roule, mouvement perpétuel.
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