Une étrange confidence
s’immisce dans mes songes appliqués…
Étrange travail des heures qui défilent en contrejour
brûlant, dans un coin de mon cœur, dans un recoin de mon âme…
Le temps qui passe
Dessine sur mon corps
De bien vilaines traces
Quand toi tu dors…
Singulières menaces
Quand je me vois fort
Que tu te prélasses
Que je t’aime encore…
Les menaces emportent ton amour sur une autre place, là où
dansent d’autres flammes, d’autres étendards, d’autres rires.
Un autre avenir.
Ce temps me glace
Suis-je mort ?
Devant la glace
Niant notre décor,
Tu chantes fort,
Tu fuis la place.
Je suis un remord
Qui ne laisse pas de trace !
Une vendange de silences, caprice de dentelle, ronge ton
jupon ajouré…
Des franges en pagaille, en leurre, s’y faufilent ; le
jour absent revient sans bonheur dans le matin qui me désarme…
Photo empruntée au net.
Bonjour Étienne,
RépondreSupprimerUne menace qui semble être allée au bout de son dessein...
Mais que c'est superbement exprimé ! Comme toujours, très poétique et délicat.
Bises poète !
Fabrice
Menace, cauchemar, parfois on se perd dans le sombre.
SupprimerPuis la lumière revient, comme un éclat blessant.
Les amours se dessinent ainsi, mi sauvages, mi soumises.
Et le cœur bat fort, égaré dans le voyage du doute.
C'est ce qu'évoque la photo.
C'est ce que disent mes mots.
Et je te rassures: mon cœur va mieux à présent.
Tu sais, comme moi, que broder le bonheur n'est pas de tout repos.
Bises mon ami poète.
Ne pas écouter les menaces du temps. Sourire à la vie, espérer, croire en soi et repousser bien loin les mauvaises pensées. Pas simple mais faisable! Mon cher poète, regarde le soleil qui brille sur les sommet des arbres dans ton jardin. L'espérance est là, tapie. Bises alpines.
RépondreSupprimerÉcouter les menaces peut nous faire éviter leur piège.
SupprimerEt je crois fort au lendemains qui chantent, sois tranquille.
Le temps cisaille le corps et l'âme mais les cicatrices racontent notre histoire
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta synthèse de l'existence.
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