Cette nuit, parfumée d’air et de vent, est une douce amante.
J’en oublie le vide étoilé qui ronge la fragile fin d’automne.
Les lumières sont ocres, égarées dans l’épaisseur d’un bleu d’encre.
La lune est en retard. Les arbres engourdis.
Mon âme légère s’éveille dans l’air humide…
Mes yeux sont déjà en voyage sur les pavés des quais de la Vienne.
Ce soir, l’heure est tendrement sauvage, tel un baiser inattendu.
Tout est calme, comme apaisé.
Silencieux, Rabelais veille encore.
Chinon peut dormir en paix…
Balade photographique dans Chinon (37) juste assoupi. 4 décembre 2018.
Profitons en car dans un mois les jours rallongent et le baiser de la douce amante qu'est la nuit sera plus court.
RépondreSupprimerLe bonheur de l'instant est un bijou...
SupprimerL'instant que l'on peut serrer dans ses bras le sourire aux lèvres.
Nuit courte ou longue, l'amante la bercera.
La lune est en retard, elle se prépare encore car elle veut être la plus belle. Bises alpines et merci pour tes doux mots qui font du bien au moral.
RépondreSupprimerLa lune sait se faire attendre. Un peu de poudre de riz, de noir aux yeux...
SupprimerElle n'en sera que plus belle.
Bises du bord de Vienne.
Chinon veille
RépondreSupprimerRabelais n'est pas loin
Profitons des lumières et du silence
Douce nuit d'où s'échappaient le cliquetis de nos pas en mouvement.
SupprimerPour mieux entendre le silence.
Un moment suspendu sous l'oeil de Sieur Rabelais est toujours bon à prendre ! Bon WE à toi. Amitiés. Joëlle
RépondreSupprimerEt je l'ai pris...
SupprimerAh la forteresse de Chinon...j'ai aimé, comme tu le sais, la visiter, et me replonger aujourd'hui dans l'ambiance douce de mes émois ligériens est un vrai bonheur.
RépondreSupprimerMerci cher poète
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Un billet comme un cadeau.
SupprimerTrop content.
Je te le dédie.
Finalement, tu n'es vraiment pas passé loin de chez moi pendant ton périple ligériens...
Bises de nuit.