Des idées lentes serpentent dans ma tête, cherchent une
fenêtre ouverte.
Je suis lourd, malmené par une fatigue qui me vide, empêtré dans une flemme qui me colle les mains dans le dos.
Il y a ma plume qui me guette, du coin de l’œil, discrète… et me dit :
Alors, bougre de toi, vas-tu t’y mettre et coucher sur cette maudite feuille blanche ces envies qui se défilent ? La nuit va te mordre sans façon si tu caches un démon au cœur de tes frissons.
Et moi de lui répondre :
Je regrette mais le rêveur végète. Un autre soir, peut-être… Aujourd’hui, mon cœur est en exil, loin de ce monde triste où rien ne tourne rond. Seulement voilà, il ne suffit pas de fermer les yeux pour oublier notre histoire qui s’écrit chaque jour avec des larmes et des perles de sang. La mécanique qui se trouve en moi est grippée, rien ne sort. Même mes mains trouvent une mauvaise raison pour se taire.
Il y aura des matins et des soirs plus beaux, plus brillants, où tout sera plus facile.
Mais il y a une longue route à faire, des obstacles à franchir. Il y a la colère et le dégout à structurer pour que le ciel nous offre un peu plus que des ombres sauvages, des coups de bâtons.
Le rêve, cette fois, je n’ai plus la force d’y croire.
Je suis lourd, malmené par une fatigue qui me vide, empêtré dans une flemme qui me colle les mains dans le dos.
Il y a ma plume qui me guette, du coin de l’œil, discrète… et me dit :
Alors, bougre de toi, vas-tu t’y mettre et coucher sur cette maudite feuille blanche ces envies qui se défilent ? La nuit va te mordre sans façon si tu caches un démon au cœur de tes frissons.
Et moi de lui répondre :
Je regrette mais le rêveur végète. Un autre soir, peut-être… Aujourd’hui, mon cœur est en exil, loin de ce monde triste où rien ne tourne rond. Seulement voilà, il ne suffit pas de fermer les yeux pour oublier notre histoire qui s’écrit chaque jour avec des larmes et des perles de sang. La mécanique qui se trouve en moi est grippée, rien ne sort. Même mes mains trouvent une mauvaise raison pour se taire.
Il y aura des matins et des soirs plus beaux, plus brillants, où tout sera plus facile.
Mais il y a une longue route à faire, des obstacles à franchir. Il y a la colère et le dégout à structurer pour que le ciel nous offre un peu plus que des ombres sauvages, des coups de bâtons.
Le rêve, cette fois, je n’ai plus la force d’y croire.