Regarde
bien gamin cette chaude Gironde,
Respire
ses parfums ocre, jaunes et bruns
S’envolant
déjà sur l’horizon du matin,
Elle
transporte nos rêves au cœur du monde.
La terre
sommeille lourde auprès de l’onde.
En brumes
douces, vaporeuses, en chagrins,
Sous l’œil
ému de la blanche lune, serein,
Une
claire lumière le marais inonde.
Un début
de jour bleuté, fin et silencieux,
S’allonge
léger sur les joncs, à corps feutré.
C’est
l’essence d’un bout de printemps de janvier.
Elle
cherche à endormir son rire joyeux...
Sachant
bien que l’hiver austère et long attend
D’autres
mois qui se feront chiens forts, plus mordants...
Quel beau sonnet pour chanter la Gironde, les mots papillonnent tendrement sur les reflets du soleil levant. Merci Létienne
RépondreSupprimerLa Gironde, ma terre d'accueil pendant une longue période de ma vie, a laissé en moi les parfums doux d'un estuaire unique.
SupprimerMerci d'être passé...
Cette Gironde et ses carrelets bien typiques, les pieds dans l'eau pour savourer les reflets de ta poésie dans le calme d'une journée qui s'endort.
RépondreSupprimerOui la journée s'endort et le clapot de l'eau rappelle à ma mémoire la lancinante musique de l'Estuaire sur les pieux des carrelets...
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