Quand le
jour s’efface,
La nuit devient bavarde.
Nos regards musardent dans l’air sulfureux de la chambre qui ne trouve pas le
sommeil.
Les frôlements de nos corps qui s’agitent
dans la valse des ombres glissant sur le parquet craquant,
libèrent des braises ardentes.
Des fragrances roulent,
suaves,
langoureuses,
sur le grain de nos peaux tendues.
Les nuits
sont belles quand tu quittes tes dentelles crème
pour te lover
dans le satin tendre et mouvant des draps voyageurs.
Nos mains marionnettes
courent dans la fraiche luzerne de nos secrets,
nos lèvres dansent sur les chemins brûlants de nos soupirs,
nos souffles s’affolent dans nos canyons,
là où coule une rivière inattendue
à l’ombre de forêts magiques.
La nuit ne s’endormira pas.