Coucher de soleil dans les vignes de Bourgueil |
Je pétris de
mes doigts farouches le bleu fiévreux de la nuit.
S’évaporent,
en nuages improbables,
les effluves sauvages de mon désir.
Le firmament,
scintillante voute moirée d’outremer,
folie charmante où s’attarde le chant des étoiles,
inonde de bleu ta silhouette diaphane aux roux reflets de lune,
et frôle la fin du jour de sa mantille indigo.
Le vent
Ta peau
Tes yeux
Les draps froissés
Ton abandon
Tes hanches
Tes mains
L’harmonica de mon silence musique encore les refrains suaves de mon attente.
Tes lèvres s’entrouvrent pour embrasser encore,
avec dans ce divin baiser toute ton âme lumineuse.
La fantaisie de ton léger parfum s’abandonne sur le satin clair de ta peau
où s’affolent mes soupirs
attisant le feu diabolique qui te cambre.