Je joue avec mon ennui au bout de ma plume.
C’est ainsi, je boude ma folie sous la lune.
Le temps s’éclipse lentement, de nuit en nuit,
Sur Rome et ses chiffres, il mûrit le contrejour.
Le printemps repose sur le chemin, au vent.
Dans le satin bleu j’entends la ville en chagrin…
Le délire des absences, les brouillards blancs,
Cachent les heures à venir dans un écrin.
Plus de valse en ton cœur. Je t’enlace, tu as peur…
Je retiens tes doigts trop froids au creux de mes
mains.
La peine partira au jour clair ou demain…
Serre-moi fort, tout bascule dans l’incertain.
Laissons venir les rumeurs du soleil éteint.