Nantes dort.
Enveloppée de satin bleu, d'encre divine et d'air souple. L'élégance est de mise sous sa chemise d'ombres discrètes. Le sommeil trottine dans les rues engourdies de silence feutré. Là, tombée de je ne sais où, une goutte sauvage, trace de pluie égarée dans l'incertitude délurée du cœur de la nuit. Puis la Loire vaillante, joliment enrubannée du souffle soyeux qui lui va si bien...
Enveloppée de satin bleu, d'encre divine et d'air souple. L'élégance est de mise sous sa chemise d'ombres discrètes. Le sommeil trottine dans les rues engourdies de silence feutré. Là, tombée de je ne sais où, une goutte sauvage, trace de pluie égarée dans l'incertitude délurée du cœur de la nuit. Puis la Loire vaillante, joliment enrubannée du souffle soyeux qui lui va si bien...
Nous découvrons un étonnant chemin... Des cercles de lumière
suspendus sur une ile transparente, mouvante, que le vent d'encre s'entête à
démêler de ses doigts fiévreux.
Alors, comme mu par le hasard d'un tourbillon tiède, l’air
de velours tendre vient balayer les cheveux du temps, dans le doux reflet des
heures égarées.
Nantes dort.
Ne la réveillons pas...