La nuit atteint la fin du jour.
Des pas légers.
Des rires étouffés.
Des silences
justes un peu grisés
par le froid égaré dans le piaillement des oiseaux
affamés.
La nuit a mis son chapeau gris,
a coiffé ses sourcils sauvages
pour chasser l’ennui.
a coiffé ses sourcils sauvages
pour chasser l’ennui.
La brume de taffetas s’est envolée
de la colline
toute brune,
cheval de hasard,
la crinière au vent.
toute brune,
cheval de hasard,
la crinière au vent.
Alors les arbres en lisière ont
souri à la vigne,
dans un étonnant bouquet de lumière...
dans un étonnant bouquet de lumière...